samedi 10 décembre 2016

C'est quoi un Conakryka


Ville de Conakry
Capitale de la république de Guinée avec une population de plus de deux millions d’habitants, la ville de Conakry est la plus importante du pays. Un habitant sur cinq vit à Conakry. Son centre historique se situe sur l’île de Tombo, devenue presqu’île de Kaloum, dans l’océan Atlantique. Un Conakryka est celui qui vit à Conakry en langue Soussou (la plus parlée à Conakry).
Conakry fi dèri ara (à Conakry c’est technique)
Pour une personne normale et qui veut faire les choses de façon normale, vivre à Conakry serait un casse tête chinois. Du quartier où tu vis jusque dans les bureaux en ville, en passant par les marchés, banques et le trafic routier, il faut passer par l’école ‘’Conakry life’’ pour dénouer la situation. 
Dans le quartier, si tu pense normale et veux que tout se passe comme ça se doit, on te colle l’étiquette de ‘’Fotédi’’ (Toubab ou blanc). Du coup, tout le monde t’évite et tu es taxé d’arrogant, égoïste avec tous les noms d’oiseau.
 
Train de Banlieue
Et, si tu veux passer 3 heures sur une distance de 10 km, appliques le code de route à la lettre. Le transport public, il n y en a quasiment pas à Conakry excepté le train de banlieue ‘’Conakry Express’’ qui fait un voyage par jour. Faute de voie ferrée disponible, il emprunte celle de la Compagnie de Bauxite de Kindia. Et, quelques bus en déperdition de la moribonde Société Guinéenne de Transport (Sotragui). Les gens se déplacent entassés, 6 personnes plus le chauffeur, dans les taxis non climatisés qui circulent sans aucune réglementation.


 Tu n’as rien à faire et tu veux tuer le temps, rends-toi dans une banque de la place pour faire un retrait de façon normale. Tu y passera la journée si tu n’applique pas la technique ‘’Conakry life’’ c’est à dire jouer les relations ou glisser quelques billets de banque à la bonne personne.
Pour faire des courses dans les marchés, en saison pluvieuse, chausses toi d’une paire de bottes et te faire accompagner par un autochtone. Sinon, non seulement la boue va finir avec toi et toutes les souillures qui s’en suivent mais aussi ils vont claquer tout ton fric (parce que les prix se négocient en langage codé). Sauf que ces derniers temps, les supermarchés ont commencé à battre le plein dans Conakry. On peut citer entre autre pèle mêle : Impérial, Leader Price, Mini marché, AZ, Citidya, Prima Center, … Qui, au moins, remplissent un certains nombre de critères en ce qui concerne la modernité. 
Envie de mettre en stand by un dossier pour pouvoir faire un déplacement hors de Conakry, ce n’est pas compliquer. Mets le dossier dans le circuit normal de l’administration sans aviser le destinataire final. Tu feras ton tour du monde et reviendras trouver le dossier dans le circuit.
Dans une gargotte
Manger
Dans les gargotes, le riz avec différentes sauces (Konkoé, feuille de patate et manioc, arachide,…) reste prédominant. Quelques rares fois on retrouve de la patte de maïs communément appelé ‘’N’dappa’’ et celle du manioc ‘’le Too’’. Aux alentours des débarcadères généralement, on trouve des fruits de mer (Gambas, Calamar,…). Dans les restaurant, fréquentés par les classes privilégiés, on y trouve toutes les spécialités qui varient en fonction des restau (chinoise, indienne, européennes, etc.).
Loisirs
Les maquis, boites de nuit, bars américains, très fréquentés, fusent de partout. Aussi, les weekend, en saison sèche, on peut se rendre sur les îles de Loos (Kassa, Fotoba, room, Tamara, etc.) pour se prélasser. Les salles de  sport avec abonnement existent mais tout dernièrement, les Bluezone, des espaces où on peut pratiquer beaucoup de disciplines sportifs, construits par le Groupe Bolloré battent le record. Il y en a presqu’actuellement dans toutes les communes de la ville de Conakry.  
Défilé de mode
Habillement

Du lundi au jeudi, le Conakryka, généralement, s’habille à l’occidental. Les vendredi et les jours de fêtes, tabaski, ramadan, travail, Indépendance, les Conakryka mettent les tenues traditionnel (Bazin, lépi, forêt sacré, wax,…) pour la plupart. C’est dans les weekend, samedi-dimanche, qu’ils sont en mode détente (T-shirt, Jeans,…).
 
Kaba Ibrahima Sory

samedi 12 novembre 2016

PRONG à la COP22 Les négociations se multiplient !

Avec Shaine de la RTCC
La mise en route mondiale du combat contre le réchauffement climatique commence en Afrique. La première réunion de la Convention cadre des Nations unies (CCNUCC) après la signature et la ratification du premier pacte mondial de lutte contre le réchauffement climatique (l’Accord de Paris), se tient en Afrique, à Marrakech au Maroc du 7 au 18 novembre 2016 (COP22). Un symbole fort pour initier un changement planétaire nécessaire pour combattre le dérèglement climatique.
RTCC Guinea
La Plateforme de Plaidoyer, Recherche et renforcement des capacités des ONGs n’est pas en marge de cet événement planétaire sur le Climat. Ce mardi 8 novembre, son emploi était chargé. De 10 h à 13 h, elle était dans la Zone Bleue précisément dans la salle ‘CE Open for Business’’  pour assister aux exposés des banquiers sur les thèmes : Green and responsible Investment : the challenger of the green economy, AGROBANCO : Promoting the green developpement, Financing Adaptation in NDCs : where adaptation is the new mitigation ? Finance and disconnection et  Country Strategy environnement and climate change. Ensuite, PRONG s’est rendue dans la zone verte, salle de conférence Bouregreg de 15 h à 16 h pour suivre la communication du Pr Selly Camara, ministère de l’environnement de Guinée, sur le thème : Valorisation des ressources en eau de Guinée pour un développement économique et social durable dans le side event de l’Université Sultan Moulay Slimane et la Faculté des Sciences et Techniques Béni-Mellal sur le Changement climatique, l’adaptation à travers la valorisation des ressources en eau dans les zones arides et semi-arides.
Avec Nicole
Pour terminer la journée en beauté, PRONG s’est entretenue avec le RTCC (Responding To Climate Change), qui a facilité sa venue à la COP22, et le patron de la Banque Arabe pour le développement de l’Afrique subsaharienne pour discuter des possibilités de financement.
Une journée déjà pleine et prometteuse. A rappeler que la COP22 se poursuit jusqu’au 18 novembre prochain. Donc plusieurs opportunités sont en vue.

Kaba Ibrahima Sory, depuis Marrakech.



mercredi 26 octobre 2016

En route vers la COP22 à Marrakech, Maroc

Le 2ème Camp National des Jeunes sur le Climat se poursuit à Kassa !


La Plateforme de plaidoyer, Recherche et Renforcement des capacités des ONGs a lancé, ce mercredi 26 octobre 2016, sur l’île de Kassa précisément à Kassa 3, la 2ème édition du Camp National des Jeunes sur le Climat, qui a réunit 115 jeunes venus de tous les horizons, sous le thème ‘’Parlons Climat Local’’ en présence des autorités locales et les représentants du ministère de l’Environnement et des Eaux et Forêts.


Deuxième du genre et cette fois-ci labélisé par le comité de pilotage de la COP22, cet événement vise à éduquer et à servir de cadre idéal pour les jeunes à tisser une solidarité avec le climat et une occasion exceptionnelle d’interagir avec les communautés pour les 14 prochaines années. En amont de chaque COP depuis l’année dernière, le CAMPCLIMAT22 donnera aux jeunes et femmes ambassadeurs de 18 à 35 ans la chance de soumettre des micros projets de développement en faveur du climat à la Plateforme de Plaidoyer, Recherche et de Renforcement des capacités des ONGs ‘’PRONG’’ pour financement en 2017 et leur offrira l’opportunité de participer à la COP22 à Marrakech du 07 au 18 novembre 2016.

Parlant des résultats, Ibrahima Sory Youla, Directeur Exécutif de PRONG, nous confie : « Comme résultats, nous nous attendons à plusieurs livrables qui constitueront la base pour communiquer sur les priorités des jeunes à la COY12 (12ème Conférence des Jeunes sur le Changement Climatique) et la 22ème CCNUCC. Comme principaux résultats, nous avons entre autres : Des connaissances approfondies sur les négociations en faveur du climat sont connues par les jeunes et femmes pour tisser une solidarité climatique pour les 14 prochaines années, Les jeunes et femmes sont informés et formés sur le model CORED (Communauté Résiliente pour un Environnement Durable) et tous les participants ont accès aux outils de plaidoyer en faveur du climat auprès des autorités locales, nationales et internationales, une nouvelle communauté d’ambassadeur de jeunes et femmes pour le suivi des nouveaux accords en faveur du climat est mise en place en collaboration avec les Nations Unies et le Gouvernement, des mécanismes innovants pour le suivi des accords sont développés par les participants, plus d’engagement volontaire développé chez les jeunes et femmes dans le cadre de la protection de l’environnement, les recommandations du camp sont faites et publiées auprès des autorités cibles ».
Les activités du Camp Climat 22 se poursuivent jusqu’au 29 octobre prochain.


Ibrahima Sory Kaba, depuis Kassa.

jeudi 25 août 2016

Kindia : l'Atelier de formation des 32 relais communautaires lancé !


Cecoje-Kindia
Dans le cadre de la Campagne de sensibilisation et d’information sur les mutilations génitales féminines (MGFs) et les violences basées sur le genre (VBG), la Plateforme de Plaidoyer, Recherche et Renforcement des Capacités des ONGs (PRONG) en Partenariat avec le ministère de l’action sociale de la Promotion féminine et de l’enfance sur financement de l’UNFPA a lancé, ce jeudi 25 août 2016,  l'Atelier de formation des 32 relais communautaires en vue d'intensifier l'information sur l'abandon des MGFs et VBG dans la salle de formation du Centre d’Ecoute de Conseil et d’Orientation des Jeunes de Kindia.
Salle de Formation
L’objectif de ce projet est de sensibiliser les jeunes et les leaders d’opinions pour l’accélération de l’abandon des MGFs et VBG. Pour ce faire, ces 32 relais de communication, venus des 7 régions administratives plus Conakry, dont 4 par région auront la charge de sensibiliser au moins 8000 jeunes soit 1000 par région et 400 leaders d’opinions soit 50 par région sur les méfaits des MGFs et VBG.
Cette campagne nationale se fera en ligne à travers des réseaux sociaux et hors ligne par le biais des actions communautaires menées et pilotées par les jeunes élèves, lycéens et étudiants. La campagne se déroulera en plusieurs jours sous le slogan « Une fille non excisée est pure et complète ».
La formation de ces 32 relais communautaires se poursuit jusqu’à samedi 27 août prochain avant leurs déploiements sur le terrain.

Kaba Ibrahima Sory depuis Kindia